"L'auteur, à son coup d'envoi, s'affirme comme un des écrivains importants de sa génération." Louis-Guy Lemieux, Le Soleil, 12-5-79.
"Un premier roman qui est bien plus qu'une promesse: une réussite." Pierre L'Hérault, Livres et auteurs québécois 1979
"... fait sensation...". Jean Prasteau, Le Figaro, Paris, 07-05-79
"... du langage, (Brulotte) fait ce qu'il veut, avec cette distance qui lui évite à la fois la banalité et les naïvetés. (...) Tout cela est l'affaire d'un vrai écrivain."Réginald Martel, Montréal, La Presse, 05-05-79
"Ce premier roman d'un nouvel écrivain se classe parmi les cinq ou six meilleurs romans de la production littéraire cette année." Paul-André Bourque, "L'heure de pointe", Télévision de Radio-Canada, 24-05-79
"Compte parmi les meilleurs de la production québécoise." Gilles Pellerin, Lettres québécoises, automne 85.
"Ce qui reste et qui importe, c'est la maîtrise et la netteté avec lesquelles l'Emprise développe de tels sujets, et l'intérêt que son travail d'élaboration formelle parvient à maintenir chez le lecteur. (...) Brulotte situe son lecteur dans un relativisme décapant et de bon aloi." Louise Milot, Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec VI, 1994, p.275.
"Voilà l'"emprise" que décrit Gaétan Brulotte avec beaucoup de talent. Son roman est bien structuré et agréablement écrit. L'auteur a de bonnes lectures. Il faudra suivre son cheminement." Aurélien Boivin, Québec français 35, octobre 79, p.10
"... un grand roman." Georges-Hébert Germain, "Au fil des arts", Radio-Canada, 26-05-79
"... une brillante entrée dans le monde littéraire (...) par la grande porte." René Lord, Trois-Rivières, Le Nouvelliste, 28-04-79
"Avec L'Emprise, Gaétan Brulotte se révèle un remarquable sourcier des profondeurs de l'âme humaine. (...). Il livre des observations essentielles sur les dynamismes, les obsessions, les régressions d'un double personnage. (...). Ce roman reste unique pour tenter de cerner les lois et les prolongements de tout narcissisme." Marcel Nadeau, "L'Emprise ou l'envers d'une psychiatrie", Bulletin du Cercle Gabriel-Marcel, Trois-Rivières, novembre 1979
"Un bon livre (...) fascinant, bien structuré, mené rondement, qui se lit tout d'un trait. (...) C'est à lire." Télé Radio-Monde, Montréal, juin 79
"...le lecteur se trouve agréablement surpris, fasciné, emporté, gagné par les mots, la netteté et la force de l'écriture." Luce Lymburner, Trois-Rivières, Le Nouvelliste, 11-09-79
"... excellente construction (...) oeuvre fort originale." Claire Roy, Trois-Rivières, Le Nouvelliste, l6-07-79
"Ce roman est effectivement un livre dont la trame étrange et des mieux construites n'est pas sans nous éblouir." Lise Delagrave, Bulletin du Cercle Gabriel-Marcel, Trois-Rivières, septembre 1979.
"Si on dit qu'une oeuvre d'intellectuel, c'est une oeuvre réservée à une élite ou à des spécialistes comme des professeurs, des universitaires ou à des lecteurs habitués, L'Emprise n'est pas une oeuvre d'intellectuel, c'est un livre accessible et aussi très riche parce qu'autant le spécialiste que l'homme moyen peuvent y entrer, y trouver leur plaisir et des résonances intimes." Gérald Gaudet, entretien d'une heure avec M. Julien autour de L'Emprise, CFCQ-MF, Trois-Rivières, le 24-11-79
"Savamment écrit." Madeleine Ouellette-Michalska, Montréal, Châtelaine, septembre 1979
"Vous exprimez la douleur parolière et sa joie aussi." Marc Gariépy, Lettre publique à l'auteur, sur L'Emprise, Montréal, Krach 7, p.81
"J'ai lu L'Emprise avec un grand intérêt. D'abord c'est bien écrit. Une phrase élégante, aisée qui ne dérape jamais. (...). Ce n'est pas un roman comme les autres (...). Témoigne d'une observation peu commune." Odoric Bouffard, Trois-Rivières, Le Nouvelliste, 24-10-79
"La composition s'appuie sur un système rigoureux qui n'est pas sans rappeler les machines textuelles d'Aquin, de Ducharme, de Borgès,de Calvino…" Réjean Beaudoin, "Autoportrait d'un écrivain dans le miroir" in Fisher, Claudine, dir. Gaëtan Brulotte: Une Nouvelle Écriture. New York: Mellen Press, 1992: 25.
"Le lecteur devient l'observateur d'un texte semé d'indices (…), le voyeur d'un duel sans merci entre les deux personnages et l'enquêteur d'une étrange substitution." Nicole Bajulaz-Fessler, "Le personnage de l’écrivain dans L’Emprise: une entreprise de subordination." In Lavergne, Gérard, dir. Le Personnage romanesque. Nice, Fr.: Publications de la Faculté des lettres, U. de Nice (Cahiers de Narratologie 6), 1995: 69-70
EXTRAIT: "L'auteur est maintenant solidement entré dans le répertoire des nouveaux écrivains de la littérature postmoderne. Un premier roman est souvent révélateur non seulement d'un style chez un écrivain, mais aussi des influences intellectuelles de son époque. Dans L'Emprise, Brulotte couvre la gamme des philosophies littéraires modernes, du réalisme au déconstructionisme, qu'il synthétise dans une nouvelle philosophie personnelle, le haptisme. (…) On s'aperçoit peu à peu que L'emprise de Brulotte est un roman à plusieurs niveaux qui implique tout le monde dans une mise en abîme vertigineuse : l'écrivain lui-même, son personnage principal, le personnage sur lequel Block écrit, mais aussi le lecteur qui finalement subit lui aussi l'emprise du système linguistique. (…) L'Emprise introduit subtilement un élément paranoïaque qui fait s'interroger le lecteur sur sa propre condition humaine et sur les rapports de force qu'il entretient avec autrui, avec la Nature et avec lui-même."